« PAR LA FENETRE »
Profitant de l’absence de son épouse, Hector, avocat de son état, se prépare à passer une soirée au calme. Mais Emma, sa voisine, vient perturber cette perspective. Voulant donner une leçon à son mari, affecté d’une jalousie maladive, elle demande à Hector de lui faire la cour. Incompréhension, refus, hésitation… Hector cèdera t-il aux sollicitations de la séduisante furie ?

« L’HOMME DE PAILLE » 
La citoyenne Marie, récent chef du parti radical, doit épouser un homme de paille pour la représenter officiellement. Deux prétendants, Farlane et Salmèque, sont prêts à accepter cette mission. Or, le jour de leur visite, la citoyenne est absente. Les deux individus, qui ne se connaissent pas, s’imaginent alors être en présence de celle qu’ils sont venus épouser.

« MONSIEUR NOUNOU »
Monsieur et madame Veauluisant ont décidé de renvoyer Justine, la nourrice, à cause de la légèreté de ses mœurs, et de la remplacer par une certaine Blanquette Mitouflet. Balivet, jeune clerc de notaire, soupirant de Justine, s’introduit chez les Veauluisant pour la séduire. Mais Médard, le valet jaloux, le surprend et menace de le tuer. Balivet se réfugie dans la chambre de Justine et en ressort… habillé en femme. Tous (excepté justine) s’imaginent qu’il s’agit de Blanquette Mitouflet.

Des situations burlesques, au rythme endiablé, poussées jusqu’à l’absurde selon le procédé favori de Feydeau : le quiproquo. Un regard sans concession sur une société dont les personnages types éclatent sous la plume de l’auteur. Des comédies de masques, composées avec autant de rigueur qu’une partition, qui se rapprochent des premières pièces de Molière et annoncent les pantomimes facétieuses d’un Chaplin, Mack Sennett ou Max linder.

> Répétitions (films)

> Mon Regard sur Feydeau, par Jean-Paul Arphand, metteur en scène